Accessibilité financière des patients

Pour dispenser des soins de qualité, un système de soins doit être accessible : pas trop loin (accessibilité géographique), compréhensible et acceptable (accessibilité culturelle) et bien sûr payable par le patient (accessibilité financière).

La porte d’entrée naturelle d’un système de soins est sa première ligne, et plus cette première ligne sera accessible, plus le système tout entier sera efficient, c’est-à-dire d’un bon rapport entre efficacité et coût, ainsi que le démontrent les études célèbres de Barbara Starfield et de bien d’autres chercheurs. Il faut donc faciliter l’accessibilité financière aux soins pour tous (pas seulement pour les plus pauvres même si ce sont eux qui ont le plus de risque d’en être exclus alors qu’ils cumulent des problèmes de santé intriqués et complexes) et stimuler cet accès via la « route » la plus efficiente, c’est-à dire en passant par la première ligne de soins. C’est ce qu’on appelle d’un mot (injustement) mal-aimé : l’échelonnement des soins

LES PROPOSITIONS DU GBO

Le GBO soutient toutes initiatives des pouvoirs publics et ou des organismes assureurs pour augmenter l’accessibilité en première ligne et faciliter l’accès financier en deuxième ligne si le patient est référé par la MG.

Diverses mesures permettront d’atteindre cet objectif, par exemple l’application large  du tiers-payant pour tout patient consultant en première ligne et aussi pour tout patient consultant en deuxième ligne quand il y est référé par le MG (à l’exception des consultations d’urgence.

Autre exemple, la suppression du ticket modérateur en MG doit être envisagée ; on pourrait aussi étendre la réduction du TM en deuxième ligne pour tout patient référé, et ce dans toutes les spécialités (actuellement cela se fait pour un nombre limité de spécialités) et pour toutes les consultations (c’est actuellement limité à une consultation par an).