Les relations entre lignes de soins ne sont toujours pas optimales et ce, au détriment des patients et des prestataires.

Le modèle actuel de fonctionnement des structures hospitalières semble largement dépassé, en particulier en ce qui concerne le paiement par prestation dans une série de domaines. Les exemples de dysfonctionnement ne manquent pas : un orthopédiste qui refuse d’opérer inutilement sera moins “rentable” que celui qui multiplie les interventions.

Nos relations avec les hôpitaux devront s’inscrire dans un nouveau paradigme. Il faut que l’organisation des soins réponde au principe de subsidiarité, tenant compte du meilleur soin à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital. Les MG et les autres intervenants de première ligne, très intéressés à la réorganisation des deuxième et troisième ligne de soins, doivent être partie prenante dans cette organisation et dans son financement.

Le GBO :

• s’engage à intervenir dans un schéma global de réelle collaboration entre l’hôpital et la première ligne en définissant une répartition rationnelle des rôles entre eux, notamment au sujet des gardes, en particulier avec les PMG.
• promeut une collaboration active examinant de manière systématique les incidents critiques lors de réunions régulières entre les représentants locaux des MG et les MS hospitaliers.
• Promeut l’alternative à l’hospitalisation en lieu et place de l’hospitalisation à domicile (Cf. « alternative à l’hospitalisation»)