Dématérialisation de la prescription électronique
Indépendants – Calcul de la période d’incapacité de travail : prolongation de la mesure « Covid »
News sur le site de Sciensano

 

1. Dématérialisation de la prescription électronique

Comme vous le savez, l’INAMI travaille, dans le cadre du projet VIDIS, sur des alternatives à la preuve de prescription électronique

A partir du 15 septembre 2021, il sera possible pour le médecin de prescrire des médicaments et pour le patient de se faire délivrer à la pharmacie, sans preuve papier de prescription électronique (le 01/06/2021 pour une délivrance dématérialisée en pharmacie). Dans un premier temps, une preuve papier sera fournie par défaut, à moins que le patient déclare explicitement qu’il prendra en charge la gestion de la prescription de manière numérique (au moyen d’une appli, d’une application web, d’un document numérique). Ainsi, le patient est libre de choisir de quitter le cabinet du médecin avec ou sans preuve papier de prescription électronique et de l’utiliser ou non chez le pharmacien.

La prescription papier classique continue d’exister dans les cas de force majeure ou peut être utilisée dans des cas exceptionnels (par exemple, les prescriptions en dehors du cabinet médical, les médecins de plus de 64 ans au 1er janvier 2020, etc.) et demeure également une prescription ayant valeur légale.

Vous trouverez plus d’info sur la page ad hoc de l’INAMI en cliquant ici ainsi que sur ce document (cliquez ici), dont la seule « erreur » est de ne pas mentionner le GBO alors que ce dernier suit ce dossier de très près. Nous avons d’ailleurs déjà réagi auprès de l’INAMI.

Dans tous les cas, et sur le fond, le GBO ne peut que se féliciter de la concrétisation de ce projet de dématérialisation des prescriptions.
Plus généralement sur l’ensemble du projet VIDIS, le GBO restera très attentif à ce que les tâches de chacun soient bien délimitées, dans un esprit de complémentarité et non de substitution automatique : un groupe de travail au sein du Bureau du GBO suit ce dossier VIDIS de très près, notamment sur la question délicate du partage des données et de la demande des pharmaciens d’avoir accès à l’indication du médicament prescrit. Ce groupe de travail travaille à l’élaboration de balises claires. Nous reviendrons à vous sur le sujet.

2. Indépendants : calcul de la période d’incapacité de travail pendant la crise du COVID-19. Prolongation de la mesure « Covid ».

En temps normal, le médecin conseil de la mutualité « reconnait » l’incapacité de travail d’un travailleur indépendant, au plus tôt, à la date à laquelle le médecin traitant a signé le certificat d’incapacité.

Pendant la crise du COVID-19, le médecin conseil peut fixer le début de l’incapacité sur base de la période d’incapacité que le médecin traitant a indiquée sur le certificat, même si le médecin a signé le certificat plus tard.

Cette mesure temporaire s’appliquait pour les indépendants dont l’incapacité de travail commençait entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 inclus. Elle a été prolongée une première fois jusqu’au 31 mars 2021 et l’est aujourd’hui jusqu’au 30 juin 2021 : la mesure s’applique donc à tous les indépendants dont l’incapacité de travail commence entre le 1er mars 2020 et le 30 juin 2021 inclus.

Pour plus d’info, cliquez ici.

3. News sur le site de Sciensano

Vu les  différents changements concernant le testing, cette rubrique a été mise à jour dans les procédures Sciensano. Un tableau récapitulatif pratique y est disponible, qui vous permettra d’avoir un aperçu clair sur les différentes indications, les différents types de tests et les méthodes d’échantillonnage.

Concernant les tests rapides antigéniques effectués chez des patients asymptomatiques, les principaux changements concernent les indications avec également des informations sur l’interprétation du résultat . 

A partir de ce mardi 6 avril, certains tests rapides Ag seront disponibles en pharmacie comme auto-tests pour la population générale, voir la nouvelle rubrique spécifique « Auto-tests » sur le site web de Sciensano.

A partir de cette date également, la période de 2 mois qui suit un test RT-PCR positif (où un nouveau test n’est pas nécessaire ni une quarantaine après un contact à haut risque) est prolongée à 3 mois sur base d’une revue récente de la littérature et des recommandations internationales. Plus d’informations sont disponibles dans l’avis RAG .