

« MÉDECINS, ENTRE SERMENT ET TOURMENTS »
8h30 | Accueil des participants |
9h00 | Mot de bienvenue |
9h10 | Discours du Dr Lawrence Cuvelier, président du GBO, et introduction de la 1re conférence-débat |
9H30 | « Tension entre santé individuelle et santé publique : la responsabilité sociale comme vision holistique »
En tant que médecins, notre action ne se limite jamais à soigner uniquement le patient qui se trouve en face de nous. Si chaque consultation a pour objectif de traiter le problème de santé de la personne qui se confie à nous, elle engage également la santé des autres patients que nous suivons et de la population dans son ensemble, la recherche dans notre discipline, les ressources limitées allouées à notre système de santé… et même l’impact de notre activité médicale sur l’environnement. Chaque journée de pratique est donc traversée par les conséquences de nos actions sur ces différents niveaux de la santé publique et planétaire. Dès lors, comment penser une responsabilité sociale qui inclue la responsabilité envers le patient qui est devant nous, sans l’opposer aux autres dimensions ? Cet excès de responsabilité découlant de la pratique médicale dans notre société peut, si elle est pensée au niveau individuel, nous mener à l’épuisement. Il est donc essentiel de faire émerger une manière collective et concertée d’assumer cette responsabilité, pour que la médecine reste à la fois humaine et durable.
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10h15 | Introduction de la 2e conférence-débat |
10h20 | « Transgression éthique : osez dire non ! »
La transgression, soit l’action qui permet d’aller au-delà des lois, des règlements, des ordres, d’une norme morale, contient en elle la menace d’une éventuelle sanction. Le transgresseur sait donc qu’il franchit une ligne rouge, et qu’il en paiera peut-être le prix. La transgression peut devenir éthique si le transgresseur dénonce publiquement et justifie ce qu’il ressent comme une atteinte inacceptable à ses valeurs morales ou professionnelles, provoquant ainsi un débat constructif au sein de la société. Transgresser de manière éthique suppose donc d’annoncer son geste au grand jour, de l’expliquer et de l’assumer devant la société. Dire « non » peut donc être un acte difficile, mais également un acte de courage et de responsabilité.
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11H05 | Pause-café |
11h25 | Introduction du volet politique de la matinée :
« Mais que font les syndicats ?!? » Prendre une décision politique ne se limite pas à appliquer une théorie ou à suivre une conviction personnelle. Cela suppose de confronter les études et les analyses d’experts à la réalité du terrain. Au même titre qu’un ingénieur ne construit pas un pont sans avoir étudié la nature du sol sur lequel il sera construit, un responsable politique ne peut envisager de mettre en œuvre une réforme juste et durable sans tenir compte de l’avis des prestataires de terrain qui la vivront au quotidien. Au risque de la voir s’effondrer avant même sa mise en application ou, au mieux, à la première intempérie. Qui dit grands travaux dit également respect du budget alloué. Le budget alloué aux soins de santé étant insuffisant pour rencontrer les besoins croissants d’une population vieillissante et l’augmentation des maladies chroniques, notre secteur est soumis à des contraintes budgétaires générant un climat de tension perpétuelle : notre profession est accusée d’être responsable de trop de certificats, de trop de prescriptions, de trop de… tout ! Cette tension vécue sur le terrain doit trouver un bouc émissaire, raison pour laquelle revient sans cesse la question « Que font les syndicats ? » Pourtant, en tant qu’association représentatives des MG, le GBO incarne pleinement ce rôle essentiel de corps intermédiaire dans notre démocratie. Il agit comme un contre-pouvoir qui prévient les dérives de la régulation (et de la dérégulation !) et empêche que des décisions inappropriées ne soient imposées à notre secteur. Là où les régimes autoritaires suppriment toute concertation pour imposer leur dogme, notre modèle actuel de concertation repose au contraire sur un dialogue constructif entre les parties prenantes. C’est dans cet esprit d’ouverture et de construction que nous avons invité Frank Vandenbroucke, vice-premier ministre et ministre fédéral de la Santé, et Yves Coppieters, ministre de la Santé pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parce que, en Belgique, le compromis est un art qui se pratique … dans une lasagne institutionnelle. Ensemble, nous interrogerons l’avenir de la concertation syndicale en santé, ses forces et ses faiblesses, que ce soit au niveau fédéral, régional et communautaire. |
11h30 | ![]() Le discours du Ministre sera suivi d’une session de questions/réponses. |
12h00 | ![]() Le discours du Ministre sera suivi d’une session de questions/réponses. |
12h30 | Walking lunch |
Adresse du jour :
Amonis
Place de Jamblinne de Meux, 4
1030 Schaerbeek
Bus / tram : les lignes 21, 61, 63, 28, 79 desservent l’arrĂŞt “de Jamblinne de Meux”.
Parking : le samedi, il est gratuit et aisé de se garer dans le quartier.
Accréditation demandée en éthique et économie.
N’oubliez pas de signer la liste des prĂ©sences qui sera Ă votre disposition dès 8h30 Ă l’accueil !
La matinée sera clôturée par un walking lunch de 12h30 à 14h.
PAF :
– gratuit pour les membres
– 40 € pour les non-membres. Si vous n’ĂŞtes pas membre cotisant en 2025, veuillez noter que votre inscription ne sera prise en compte qu’une fois que nous aurons reçu votre versement de votre participation aux frais (40 €) sur le compte du GBO :
IBAN : BE51 0000 1968 7562 – BIC : BPOTBEB1
Communication : 60 ans – NOM – prĂ©nom
Inscription obligatoire en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Le nombre de places étant volontairement limité, ne tardez pas à vous y inscrire !
« MÉDECINS, ENTRE SERMENT ET TOURMENTS »
8h30
Accueil des participants
9h00
Mot de bienvenue et remerciements Ă Amonis
9h10
Discours du Dr Lawrence Cuvelier, Président du GBO, et introduction de la 1re conférence-débat.
9h30
« Tension entre santé individuelle et santé publique : la responsabilité sociale comme vision holistique »
En tant que médecins, notre action ne se limite jamais à soigner uniquement le patient qui se trouve en face de nous. Si chaque consultation a pour objectif de traiter le problème de santé de la personne qui se confie à nous, elle engage également la santé des autres patients que nous suivons et de la population dans son ensemble, la recherche dans notre discipline, les ressources limitées allouées à notre système de santé… et même l’impact de notre activité médicale sur l’environnement.
Chaque journée de pratique est donc traversée par les conséquences de nos actions sur ces différents niveaux de la santé publique et planétaire. Dès lors, comment penser une responsabilité sociale qui inclue la responsabilité envers le patient qui est devant nous, sans l’opposer aux autres dimensions ? Cet excès de responsabilité découlant de la pratique médicale dans notre société peut, si elle est pensée au niveau individuel, nous mener à l’épuisement. Il est donc essentiel de faire émerger une manière collective et concertée d’assumer cette responsabilité, pour que la médecine reste à la fois humaine et durable.
Lors de cette conférence-débat, la Dre Isabelle Dagneaux, médecin généraliste et philosophe, explorera cette tension permanente entre santé individuelle et santé publique, ainsi que les pistes de réflexion nous permettant d’assumer cette responsabilité sociale sans nous épuiser.
10h15
Introduction de la 2e conférence-débat
10h20
« Transgression Ă©thique : osez dire non ! »Â
La transgression, soit l’action qui permet d’aller au-delà des lois, des règlements, des ordres, d’une norme morale, contient en elle la menace d’une éventuelle sanction. Le transgresseur sait donc qu’il franchit une ligne rouge, et qu’il en paiera peut-être le prix.
La transgression peut devenir éthique si le transgresseur dénonce publiquement et justifie ce qu’il ressent comme une atteinte inacceptable à ses valeurs morales ou professionnelles, provoquant ainsi un débat constructif au sein de la société.
Transgresser de manière éthique suppose donc d’annoncer son geste au grand jour, de l’expliquer et de l’assumer devant la société. Dire « non » peut donc être un acte difficile, mais également un acte de courage et de responsabilité.
Lors de cette conférence-débat, le Dr Raymond Gueibe, psychiatre, explorera avec vous cette notion de transgression éthique au travers de cas concrets liés à votre pratique quotidienne.
11h05
Pause-café
11h25
Introduction du volet politique de la matinée :
« Mais que font les syndicats ?!? »
Prendre une décision politique ne se limite pas à appliquer une théorie ou à suivre une conviction personnelle. Cela suppose de confronter les études et les analyses d’experts à la réalité du terrain. Au même titre qu’un ingénieur ne construit pas un pont sans avoir étudié la nature du sol sur lequel il sera construit, un responsable politique ne peut envisager de mettre en œuvre une réforme juste et durable sans tenir compte de l’avis des prestataires de terrain qui la vivront au quotidien. Au risque de la voir s’effondrer avant même sa mise en application ou, au mieux, à la première intempérie.
Qui dit grands travaux dit également respect du budget alloué. Le budget alloué aux soins de santé étant insuffisant pour rencontrer les besoins croissants d’une population vieillissante et l’augmentation des maladies chroniques, notre secteur est soumis à des contraintes budgétaires générant un climat de tension perpétuelle : notre profession est accusée d’être responsable de trop de certificats, de trop de prescriptions, de trop de… tout ! Cette tension vécue sur le terrain doit trouver un bouc émissaire, raison pour laquelle revient sans cesse la question « Que font les syndicats ? »
Pourtant, en tant qu’association représentatives des MG, le GBO incarne pleinement ce rôle essentiel de corps intermédiaire dans notre démocratie. Il agit comme un contre-pouvoir qui prévient les dérives de la régulation (et de la dérégulation !) et empêche que des décisions inappropriées ne soient imposées à notre secteur. Là où les régimes autoritaires suppriment toute concertation pour imposer leur dogme, notre modèle actuel de concertation repose au contraire sur un dialogue constructif entre les parties prenantes.
C’est dans cet esprit d’ouverture et de construction que nous avons invité Frank Vandenbroucke, vice-premier ministre et ministre fédéral de la Santé, et Yves Coppieters, ministre de la Santé pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parce que, en Belgique, le compromis est un art qui se pratique … dans une lasagne institutionnelle.
Ensemble, nous interrogerons l’avenir de la concertation syndicale en santé, ses forces et ses faiblesses, que ce soit au niveau fédéral, régional et communautaire.
11h30
Intervention de Mr Frank Vandenbroucke, vice-premier ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique.
Le discours du Ministre sera suivi d’une session de questions/réponses.
12h00
Intervention du Dr Yves Coppieters, ministre de la Santé pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Le discours du Ministre sera suivi d’une session de questions/réponses.
12h30
Walking lunch
Adresse du jour :
Amonis
Place de Jamblinne de Meux, 4
1030 Schaerbeek
Bus / tram : les lignes 21, 61, 63, 28, 79 desservent l’arrĂŞt “de Jamblinne de Meux”.
Parking : le samedi, il est gratuit et aisé de se garer dans le quartier.
Accréditation demandée en éthique et économie.
N’oubliez pas de signer la liste des prĂ©sences qui sera Ă votre disposition dès 8h30 Ă l’accueil !
La matinée sera clôturée par un walking lunch de 12h30 à 14h.
PAF :
– gratuit pour les membres
– 40 € pour les non-membres. Si vous n’ĂŞtes pas membre cotisant en 2025, veuillez noter que votre inscription ne sera prise en compte qu’une fois que nous aurons reçu votre versement de votre participation aux frais (40 €) sur le compte du GBO :
IBAN : BE51 0000 1968 7562 – BIC : BPOTBEB1
Communication : 60 ans – NOM – prĂ©nom
Inscription obligatoire en cliquant sur le bouton ci-dessous.
Le nombre de places étant volontairement limité, ne tardez pas à vous y inscrire !