Des enquêtes récentes montrent que les travailleurs sont en quête de sens. Le métier de MG est merveilleux car il en est peu d’aussi riches de sens. Richesse relationnelle : intensité, qualité, fraternité. Richesse intellectuelle : enquête diagnostique, recherche de la meilleure solution thérapeutique dans un cadre complexe, micro-épidémiologie, approche populationnelle des soins, service à la société.

Mais c’est aussi un métier épuisant.

• Il est impératif de réduire la charge en temps du travail administratif et médical.
• Il est important de développer des activités professionnelles et de loisirs diversifiées qui favorisent la récupération psychique et le changement de perspectives. Sur le plan professionnel, nous pensons à la recherche, à la représentation professionnelle, au journalisme professionnel, à la politique de santé, à la gestion d’unités de santé de première ligne, à l’informatique médicale,…

Pour garder  un revenu suffisant, le travail en face à face doit être suffisamment valorisé pour dégager des marges qui permettent des temps de récupération. En particulier pour l’activité de garde. Il importe aussi que les  activités professionnelles complémentaires soient correctement rémunérées.

Quelle que soit la formule d’organisation de son activité, la MG va progressivement devenir un métier  organisé comme les autres, tant sur le plan de la charge que des conditions de travail. L’organisation en groupe ou en réseau permet d’assurer la continuité et la permanence des soins de la meilleure façon possible. L’équipe pluridisciplinaire présente l’avantage de faire connaître au patient les différentes professions avant qu’il n’en ait besoin, ce qui crée une familiarité bien utile par la suite, en particulier pour les soins chroniques.