Flash-info 34/24, publié le 10/04/24

Ce n’est un secret pour personne, les syndicats médicaux manquent de moyens et le GBO/Cartel n’échappe malheureusement pas à la règle. De moyens financiers … et humains (mais ça, c’est une autre problème, nous y reviendrons plus tard) !

Pourtant, au GBO/Cartel, l’argent ne tombe pas du ciel, les subsides non plus. Le modèle actuel de concertation avec l’INAMI est financé par un subside visant à défrayer très partiellement les MG en activité qui consacrent des heures et des jours  à préparer et assister à ces réunions au niveau fédéral. Par ailleurs, outre les nombreux mandats exercés par le GBO/Cartel (chez nous, on fait le maximum pour ne pas pratiquer la politique de la chaise vide !), la régionalisation accrue des soins de santé, et en particulier de l’organisation de la MG, oblige le GBO/Cartel à siéger dans un beaucoup plus grand nombre de commissions d’avis, tant au niveau régional qu’à la Fédération Wallonie-Bruxelles, sans qu’aucune dotation publique ne soit octroyée.

Revenons à ce subside fédéral, puisque c’est le seul dont le GBO/Cartel peut bénéficier. Celui-ci ne peut être obtenu qu’en répondant à des critères stricts de représentativité, à savoir représenter tant les généralistes que les spécialistes (raison pour laquelle le GBO est en Cartel avec l’ASGB et le MoDeS) et ce, dans minimum 2 régions du pays. Or, depuis l’arrivée d’AADM (syndicat qui pourtant ne représente quasi exclusivement que des MG néerlandophones, cherchez l’erreur …), le budget de soutien aux organisations professionnelles représentatives des médecins est maintenant partagé entre 3 structures au lieu de 2.

En résumé, la charge de travail augmente pour défendre et représenter les médecins, mais les subsides pour honorer leur travail syndical diminuent … Comme le regrette notre Président, le Dr Paul De Munck, dans un récent article[i] : « on attend toujours le ou la ministre qui aura le courage de dégager des moyens suffisants pour faire face aux besoins. Si on voulait décourager la concertation, on ne s’y prendrait pas autrement. ». Pourtant, sans une concertation digne de ce nom, c’est le principe même du conventionnement qui est remis en cause …

À défaut de pouvoir compter sur nos autorités, le GBO/Cartel compte donc sur vous pour que le travail de ses représentants (et donc de ceux qui défendent VOS intérêts) puisse être rémunéré. Car, au GBO/Cartel, on part du principe que tout travail mérite salaire. A fortiori quand les réunions se déroulent en journée … et donc au détriment de leur pratique clinique !

Chacune de vos cotisations est donc une contribution déterminante pour permettre au GBO/Cartel de poursuivre son travail de représentation et de défense des intérêts de la médecine générale. Nous sommes parfaitement conscients que cet appel à cotisation vient s’ajouter notamment à ceux de l’Ordre, de votre Cercle, de la SSMG et peut-être d’autres encore. Une cotisation de plus, certes, mais c’est un geste vital pour le GBO/Cartel (100 % déductible fiscalement !) pour lui permettre de continuer à vous informer, vous représenter et défendre vos intérêts et ceux de la médecine générale, aujourd’hui plus que jamais.

Outre la rémunération de ses représentants (ce combat au quotidien à tous les niveaux de décision mérite à lui seul votre cotisation !), vos cotisations permettent aussi au GBO/Cartel de rémunérer son staff permanent, indispensable à la bonne marche de l’asbl, qui répond à toutes vos questions (qu’elles soient d’ordre financier, pratique ou organisationnel), vous aide de A à Z gratuitement à introduire votre dossier Impulseo en Wallonie (prime à l’installation et/ou aide (télé)secrétariat) et vous livre une info reconnue de grande qualité et très complète par beaucoup (Flash-infos et News hebdo), etc.

Bref, en versant votre cotisation annuelle, vous permettez au GBO de payer tous les gens qui travaillent pour vous ! Vous avez toujours pu compter sur nous, pourrons-nous comptez sur vous cette année encore ?

Vous êtes en effet très nombreux à lire nos Flash-infos et la News hebdo, ce dont nous sommes très fiers ! Seul bémol : en analysant les statistiques, force est de constater que, si la plupart des MG francophones lisent les publications du GBO, tous ne cotisent pas encore … Nous comptons donc sur vous pour conscientiser vos consœurs et confrères quant à l’importance vitale de nous soutenir financièrement en cotisant chaque année !

Et, comme il n’y a pas de petits profits, n’oubliez pas de leur préciser que leur cotisation est entièrement déductible fiscalement s’ils sont indépendants ou s’ils déclarent leurs frais réels en tant que salarié !

[i] Veut-on la mort des représentations médicales? (Medi-Sphere, 04/04/24)