
Les organisations membres du CMG s’opposent à l’interdiction de prescription de CT-scans lombaires par les médecins généralistes
Flash-info 65/25, publié le 14/11/2025
Dès ce 1er janvier 2026, les médecins généralistes ne pourront plus prescrire de CT-scans lombaires remboursés. Seuls certains spécialistes et les urgentistes conserveront ce droit. Cette mesure, décidée par le Ministre Vandenbroucke, figure dans le budget soins de santé 2026 validé fin octobre par le Conseil Général.
Une mesure décidée par le Ministre Vandenbroucke …
Comme vous le savez (cf. Budget de l’assurance soins de santé 2026 validé par le Conseil Général. Et maintenant ?), le budget validé par le Conseil Général impose aux MG une mesure aussi vexatoire qu’infondée : dans le but de diminuer la « facture » (1) des CT-scans de la colonne vertébrale, la prescription de ce type d’examen sera limitée à certains spécialistes (neurochirurgiens, rhumatologues, neurologues, orthopédistes et urgentistes) dès le 1er janvier 2026.
… à laquelle s’opposent les organisations membres du CMG
Le GBO/Cartel a donc décidé de porter cette problématique au Collège de Médecine Générale (CMG) pour qu’une réponse collégiale puisse être élaborée en bénéficiant de l’éclairage de tous les bancs qui le composent (société scientifique, syndicats, cercles et universités).
Un bel exemple de mise en intelligence collective qui permet à la médecine générale de présenter au Ministre des revendications claires et des propositions constructives face à cette mesure décidée dans le but de faire des économies (et de réduire l’irradiation des patients) mais qui nie le rôle de première ligne de soins et décrédibilise la profession de généraliste !
Vous trouverez ci-dessous la réponse des organisations membres du CMG à l’interdiction des prescriptions de CT-scan lombaire par les médecins généralistes. Ce courrier a été envoyé au ministre Vandenbroucke, à l’INAMI, à la presse, aux mutuelles et aux radiologues.
(1) Selon la note du Conseil Général, cette mesure permettrait de « réaliser une économie potentielle de 46,2 millions d’euros, mais elle tient compte d’un transfert partiel vers les examens IRM de la colonne vertébrale lorsque cela s’avère nécessaire. Cette proposition vise en premier lieu à limiter le volume d’examens souvent inefficients, avec pour effet supplémentaire de réduire l’exposition aux rayonnements ionisants. »
(2) SSMG, GBO, ABSyM, FAGW, FAMGB, UCLouvain, ULB, ULiège, UNamur et AMGF






