Les priorités du GBO (2018-2022)
Au cours de ses mandats, le GBO-Cartel soutient toutes les initiatives qui rejoignent nos 10 priorités.
tout en veillant à assurer, d’une part, la couverture sociale la plus large possible. Et, d’autre part, une médecine de haute qualité scientifique, fondée sur la liberté thérapeutique et ses deux corollaires : la responsabilité et la solidarité.
Le GBO sera particulièrement attentif à l’accessibilité aux soins pour tous, menacée par la privatisation et la marchandisation des services, qui portent notamment en elles le germe de la sélection des risques et du rationnement inéquitable.
en se basant sur les réalités du terrain et en restaurant l’équilibre entre MG et MS.
en élaborant un plan de développement sanitaire. Ce dernier tiendra compte de l’évolution des besoins de la population et sera particulièrement attentif à :
- la promotion du vieillissement en bonne santé et du maintien à domicile, comme alternative prioritaire au placement en institution ;
- l’accompagnement des personnes en déficit d’autonomie, notamment les aînés ;
- l’accompagnement adéquat des malades atteints de maladies chroniques et/ou complexes ;
- la réduction des inégalités en santé : la précarité, par exemple, ne se décline pas de façon identique en milieu urbain et rural, où l’isolement de la population et des prestataires de soins est plus grand ;
- l’amélioration de l’offre de soins en santé mentale ;
- l’accompagnement des exclus du système d’assurance maladie.
- La promotion du rôle de clinicien-conseil de 1er recours, dont la science et la compétence sont au service du patient dans son contexte de vie. L’approche du MG ne se limite pas aux seuls soins, mais envisage la santé dans sa globalité ;
- La réaffirmation de la place centrale du MG dans la coordination des soins, en particulier concernant les patients âgés et/ou atteints de maladies chroniques et/ou complexes ;
- L’instauration d’un Dossier Médical Global pour tous les citoyens chez un médecin généraliste attitré ;
- L’implication dans des actions de santé communautaire.
- La poursuite de la réforme de la garde ;
- La sécurisation de la pratique ;
- La promotion de l’exercice en groupe, réseau ou équipe pluridisciplinaire ;
- La facilitation de la diversification de la pratique, avec un temps partiel exercé en médecine générale et un autre en planning familial, médecine scolaire, etc. ;
- L’allègement des formalités et tracasseries administratives qui cadenassent la pratique au quotidien et entravent la rencontre avec le patient ;
- Le développement de l’outil informatique au service du patient et du médecin généraliste ;
- L’enseignement théorique et pratique de cette discipline doit occuper une part accrue dans la formation académique de base et bien au-delà, dans le débat sur les soins de santé ;
- La recherche scientifique concernant la première ligne (recherche-action, conventionnelle et opérationnelle) doit être développée et l’implication des MG dans l’épidémiologie, encouragée.
- De nouveaux financements alternatifs doivent être développés.
Le GBO est très attentif aux propositions des spécialistes au sein du Cartel visant à améliorer leur qualité de vie professionnelle. Par ailleurs la médecine spécialisée doit voir confirmé son rôle d’expertise en soutien de la première ligne.
Cette démarche passe notamment par :
- le développement des systèmes locaux de santé (SYLOS), projets de recherche-action visant à améliorer la coordination entre hôpitaux et médecins généralistes, ainsi que la qualité des soins ;
- l’amélioration du partage des données du patient, notamment par un Dossier Médical Partagé, géré par le médecin généraliste, dans le respect le plus strict de la protection de la vie privée.
- l’organisation de GLEM mixte entre généralistes et spécialistes.
entre les médecins, kinésithérapeutes, logopèdes, infirmiers à domicile… , mais aussi avec les instances qui représentent les médecins :
Cercles, FAG, SSMG, DUMG.
- Une meilleure définition de la répartition des tâches et compétences de chacun constituerait un grand pas en avant ;
- Un meilleur financement des DUMG, SSMG et Cercles leur permettrait de mieux remplir leurs missions, en toute indépendance.
notamment dans le cadre des transferts de compétences aux Communautés et Régions.