Sécurité des médecins

Les violences, semble-t-il en augmentation, font partie du travail quotidien du MG et de la gestion de la consultation : la formation des prestataires (et en particulier des accueillants) à la négociation non-violente est indispensable pour désamorcer les conflits et assurer la prise en compte des souffrances de chacun, pour apaiser les relations thérapeutiques et éviter les récidives.

On peut distinguer trois types de violences au cabinet de MG, qui demandent des réponses différenciées :

  • L’expression de la souffrance du patient
  • l’agressivité et la tentative de prendre du pouvoir sur le soignant
  • la violence délinquante, par contre qui nécessite des réponses « hors contexte de la pratique concrète »

Le GBO/Cartel s’est fortement investi dans la réalisation de la brochure éditée par le Ministère de l’Intérieur concernant la sécurisation des cabinets médicaux.
Il soutient activement la réforme de la garde qui organise l’accompagnement des MG par un chauffeur et la généralisation des PMG, qui renforcent cette sécurité.
Les mesures de sécurité sont à promouvoir : le travail en groupe favorise la sécurité individuelle.

Le GBO/Cartel insiste pour que la sécurité des médecins soit prioritaire dans les zones de police. Lors d’un appel urgent par un prestataire, la réaction de la police se doit d’être immédiate (ce qui n’est pas toujours le cas ).

Il est clair que les mesures préventives sont les plus efficaces et les moins coûteuses. Elles doivent se négocier localement avec les cercles de MG.

Par ailleurs, les ministères de la justice et de l’intérieur proposaient aux cercles de généralistes un échange de données sensibles spécifiques médicales et judiciaires.

Le GBO/Cartel insiste pour que la signature éventuelle d’accords respecte notre secret professionnel (d’ordre et d’utilité publics).