
Flash-info 44/23, publié le 06/06/2023
TOP départ pour les élections syndicales 👉 instructions pratiques pour le vote !
Les élections syndicales médicales ont débuté ce matin et se tiendront jusqu’au 26 juin à minuit. L‘enjeu étant de taille (tant pour vous que pour nous), vous trouverez donc ci-dessous un récapitulatif des infos pratiques relatives à ces élections 2023.
Qui peut voter ?
Tous les médecins actifs (càd n’ayant pas déclaré à l’INAMI ne plus exercer 1 activité prof.) dont le nom figure sur la liste électorale définitive peuvent voter, y compris les médecins généralistes en formation [1] donc. Vous ne devez pas avoir cotisé auprès d’un syndicat pour pouvoir voter.
Nous comptons donc sur vous pour une participation massive des généralistes à ces élections syndicales. En votant pour le Cartel et en incitant vos consœurs et confrères à en faire de même, vous conforterez la légitimité du GBO/Cartel à représenter les MG au sein des différents cénacles fédéraux et régionaux.
[1] A.R. du 28/02/18 – Art. 2. § 1er : « Il y a deux collèges électoraux. L’un se compose de tous les médecins spécialistes et médecins spécialistes en formation répertoriés comme actifs à l’INAMI, l’autre de tous les autres médecins répertoriés comme actifs à l’INAMI. On entend par « actif », les médecins qui n’ont pas déclaré à l’INAMI ne plus exercer une activité professionnelle. »
Comment voter ?
L’INAMI a envoyé hier (et même encore cette nuit !) un courrier avec les instructions pour le vote électronique dans la eHealthBox de tous les médecins figurant sur la liste électorale définitive. Un courrier postal est également en cours d’envoi vers chaque électeur (à l’adresse de contact communiquée à l’INAMI).
Vous n’avez encore rien reçu ? Si vous aviez bien vérifié vos données personnelles via l’app de l’INAMI (cf. notre Flash-info du 08/03/23 : Élections médicales : vous avez jusqu’au 15/03 pour vérifier vos données personnelles via l’app de l’INAMI), cela ne saurait tarder.
Le vote est entièrement électronique. Du 6 au 26 juin 2023 :
#1 Rendez-vous sur le site de l’INAMI : l’application de vote est accessible en cliquant ici sur le lien « Élections médicales 2023″ que vous trouverez sur la page d’accueil sous la rubrique « Accès directs » (à droite de la photo en version desktop, dans le pavé bleu en version mobile) :
#2 Identifiez-vous avec un lecteur de cartes eID (et votre carte d’identité) ou via Itsme.
Pourquoi est-il capital que chaque médecin participe aux élections médicales ?
- Exprimer votre vote est un geste essentiel que vous ne pourrez répéter que dans 5 ans !!!
- Tous les médecins actifs (càd n’ayant pas déclaré à l’INAMI ne plus exercer 1 activité prof.) pourront voter, y compris les médecins généralistes en formation donc. Vous ne devez pas avoir cotisé auprès d’un syndicat pour pouvoir voter.
- Voter, c’est contribuer à ce que la politique de santé reste entre les mains des médecins. En votant, vous choisissez vos propres représentants pour défendre les médecins dans le dialogue politique avec le gouvernement.
- Ne laissez pas les politiques prétendre que les médecins ne votent pas. Contribuez à déterminer votre avenir et le nôtre ! Ceci est d’autant plus d’actualité que les chiffres publiés par l’INAMI, montrent un taux de participation des médecins (toutes spécialités confondues) aux élections syndicales médicales qui diminue de manière significative régulière au fil des éditions : 70,66% en 1998 – 56,33% en 2002, 46,40% en 2006, 48,82% en 2010, 37,54% en 2014 et 23,98% en 2018. Attention ! Ces chiffres utilisés par le politique pour décrédibiliser les syndicats sont calculés sur base d’un dénominateur qui reprend l’ensemble des médecins ayant un n° INAMI, actifs ou non, et on sait bien qu’un grand nombre de médecins inactifs ne votent pas. Selon nos estimations, si on ajustait le dénominaturu aux médecins véritablement actifs on arriverait à des taux de ±44% pour les MG et ±37% pour les MS, ce qui n’est pas mal du tout pour des élections sur base volontaire. Cela étant, on note néanmoins un désintérêt croissant au fil des élections et il faut absolument inverser cette tendance.